Créé en 2011, le Label RGE « reconnu garant de l’environnement » est accordé par les pouvoirs publics aux professionnels du bâtiment engagés dans une démarche de qualité.
Ce label s’adresse uniquement :
L’obtention du Label RGE pour un artisan n’est pas obligatoire. La certification s’appuie en effet sur le volontariat.
Pour obtenir la certification, l’artisan doit justifier de la présence de ses assurances obligatoires (travaux et responsabilité civile), du respect de ses obligations financières et légales, et devra avoir suivi une formation spécifique à son domaine technique.
Le signe RGE est délivré par un organisme de qualification (Qualibat, Qualit’EnR, Qualifélec) ou de certification (Cequami, Certibat).
La qualification ou la certification RGE est accordée pour une durée de 4 ans renouvelable.
Le Label RGE permet aux professionnels de valoriser leur savoir-faire et d’attester de leurs compétences en matière de rénovation thermique. Il permet aussi de se distinguer de la concurrence notamment sur l’aspect de la solidité financière de l’entreprise.
Du côté des clients, le label RGE représente bien évidemment un gage de qualité des travaux engagés, mais au-delà de cela, le choix d’un professionnel RGE ouvre de plein droit à bénéficier d’aides de l’Etat. En effet, l’obtention des aides pour les travaux de rénovation énergétique, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), la Prime Energie et la Prime Energie Plus, le programme Habiter Mieux de l’Anah est uniquement possible quand le professionnel choisi est labellisé RGE. On parle alors d’éco-conditionalité.
Il existe plusieurs labels RGE qui dépendent à la fois des organismes certificateurs et des domaines d’activité des professionnels concernés :